CE QUE LES JEUNES DOIVENT SAVOIR AVANT DE POSTULER POUR ÉTUDIER À L’ÉTRANGER. INTERVIEW AVEC ALEXANDRA BOCK, ÉTUDIANTE À L’UNIVERSITÉ DE TILBURG

L’Université de Tilburg aux Pays-Bas a été fondée en 1927 sous le nom de « L’Ecole d’affaires Romano-Catholique”. Près d’un siècle plus tard, elle arrive une université multidisciplinaire et florissante axée sur les sciences humaines.
Alexandra est étudiante dans le troisième année à l’Université de Tilburg, dans l’une des meilleures facultés de commerce en Europe et suit les courses de la spécialisation de IBA (International Business Administration).
Pour donner un aperçu de la vie étudiante dans une université aux Pays-Bas, Alexandra partage ses expériences et fournit des informations et des conseils aux étudiants qui souhaitent postuler pour des études à étranger.

Oana Voicu : Quelle est la particularité de votre collège? Parlez-nous des projets. Par example, le projet Philips.

Alexandra Bock: Oui. Nous travaillons souvent avec des entreprises. Nous avons toujours des projets qui contribuent à la note finale, des projets où nous appliquons ce que nous apprenons.
Le projet avec Philips était un thème de marketing. J’ai travaillé pour l’entreprise pendant tout un semestre. Ils voulaient lancer une nouvelle plateforme en Europe pour vendre leurs produits. Ils essayaient de comprendre comment le consommateur pense, et nous avons traité cette thème.
Au final, nous avons eu une réunion avec certains gestionnaires du projet, où nous avons présenté nos résultats. C’était très pratique, un des plus beaux cours.
Oana Voicu:  tu avais aussi d’autres projets ?

Alexandra Bock : Oui. J’avais un autre projet sur le comportement des consommateurs. J’ai travaillé pour Sennheiser, et la meilleure équipe a obtenu des écouteurs gratuits de l’entreprise. J’étais dans l’équipe gagnante.

Oana Voicu: Avant d’aller à cette université, qu’aimeriez-vous savoir d’un étudiant de l’extérieur  ?

Alexandra Bock : J’aurais aimé en savoir plus sur ce que j’allais y apprendre. Il y a beaucoup de diversité. Si vous voulez un aperçu de votre entreprise, il est une bonne idée de s’appliquer à cette faculté.

Si vous voulez étudier quelque chose de niche, alors ce n’est pas pour vous. Administration des affaires implique énormément des informations, même la comptabilité, dont un numéro impressionnant d’étudiants se méfient. Ici, vous apprenez tout ce qui implique la gestion d’une affaire.

Oana Voicu : Comment pensez-vous que l’éducation en ligne a évolué ?

Alexandra Bock : Il fonctionne très bien. Il est toujours pratiqué, bien qu’il n’y ait plus de restrictions aux Pays-Bas. Il y a aussi des aspects négatifs et positifs.

Concernant les examens, ils ont investi dans un logiciel antifraude. Nous avions une caméra qui filmait toute la salle, y compris sous la table. Il avait toutes sortes de façons de détecter si vous copiez, les mouvements des yeux, etc. Je pensais que c’était très bien.

Oana Voicu : Avant d’aller à cette université, qu’aimeriez-vous savoir d’un étudiant de l’extérieur ?

Alexandra Bock  J’aurais aimé savoir plus sur ce que j’allais y apprendre. Il y a beaucoup de diversité. Si vous voulez un aperçu de votre entreprise, il est une bonne idée de s’appliquer à cette faculté.

Je peux dire que je suis contente et je pense que c’est méritoire reussir finir une université ici.

Une autre bonne chose à savoir est que les notes ne sont pas prises comme en Roumanie où tout le monde prend 10 dans la licence et passe les examens facilement. Les bonnes notes sont difficiles à obtenir ici.

Oana Voicu : Quel est le sujet qui vous a le plus plu ces dernières années ? Quel est le matériel à partir duquel vous avez recueilli le plus d’informations ?

Alexandra Bock : En deuxième année, j’ai aimé le cours de prise de décision en marketing, qui était basé sur le comportement des consommateurs.

En troisième année, vous pouvez demander une bourse Erasmus. J’ai fait une demande à l’Université de Singapour, mais elle a été annulée. Il y a encore la possibilité de faire un stage, mais il est très difficile d’être accepté si vous ne connaissez pas le néerlandais.

Une autre occasion en troisième année est de faire une spécialisation, et c’est ce que j’ai choisi. Je suis resté à l’université et j’ai choisi de suivre des cours spécialisés en marketing.

Un autre cours que j’ai aimé était le marketing numérique. C’est un sujet qui change beaucoup. Tout était très actuel. J’ai aussi aimé le course „gestion de projet”, qui était très intéressant. Nous avons appris à planifier des projets.

Oana Voicu : Que voulez-vous faire à partir de maintenant ?

Alexandra Bock : Je pense que je vais faire un master ici en Marketing Analytics et Marketing Management. Il y a deux masters d’un an ici. Si vous les combinez, vous pouvez tout finir pendent une annee et demi et écrire deux licences.

J’aime beaucoup cet endroit. La ville est magnifique, et une personne sur sept est étudiante. L’école est en plein milieu d’une forêt.

En même temps, je suis impliqué dans de nombreux projets parascolaires, ce qui est une autre raison pour moi de rester ici.

Je sais qu’il n’y a que quelques associations d’étudiantes en Roumanie, mais il y en a beaucoup ici. Par exemple, en deuxième année, j’ai travaillé comme comptable à l’association de danse pour des étudiants.

Il y a ces possibilités qui vous font faire face aux problèmes quotidiens. Vous pouvez pratiquer la théorie que vous apprenez au collège.

Oana Voicu : Sur le plan émotionnel, comment se comportent les étudiants après la pandémie? Je sais qu’il y a de nombreux collèges à l’extérieur qui offrent un soutien émotionnel aux étudiants, et je voulais savoir si vous avez fait quelque chose à ce sujet, ou si vous pensez que ce serait nécessaire.

 Alexandra Bock : Je pense que cela existe. Je ne l’ai pas utilisé avant, mais nous recevions des courriels nous indiquant des specialists a aborder si nous avions des problèmes.

Pendent la pandemie, je suis rentré chez moi. Je savais que ça durerait, et j’ai eu une bonne idée.

J’ai parlé à des gens qui avaient toutes sortes de problèmes à l’époque. Il y avait aussi une page Facebook pour obtenir du soutien.

 Oana Voicu : Vous connaissez cette partie du marketing à travers l’experience de tes Dans quelle mesure pense-toi que cette experience t’ aidera? En Roumanie, les étudiants se plaignent qu’il y a beaucoup de théorie et trop peu de pratique.

Alexandra Bock : Il me semble que tout ce que nous apprenons est très pertinent. Je pense que cela dépend aussi du travail, mais je n’ai aucun doute que je vais appliquer ce que j’ai appris.

Oana Voicu : Que conseilleriez-vous aux jeunes qui veulent postuler ?

Alexandra Bock : Je pense que les jeunes doivent bien réfléchir à ce qu’ils veulent. Au lycée, personne ne vient te parler de ce que tu veux faire dans le futur. Aucun cours du  lycée ne te prepare pas pur l’ université.

Au secondaire, il devrait y avoir un « sujet » d’orientation professionnelle.

Il y en a beaucoup qui commencent un collège et ne peuvent pas le finir, mais cela dépend aussi de la personne.  Vous devez aussi avoir la bonne volonté et faire des efforts. J’ai fait des tests de personnalité. C’est ainsi que j’etait orientee vers „ecole d’affaire” et je le recommande à tout le monde de „verrifier” avant de postuler.

 

 

 

 

 

 

 

 

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